Face à l’évolution de l’épidémie, les Instituts de formation en soins infirmiers (IFSI) et les Instituts de formations d’aide soignants (IFAS) se sont organisés depuis le début du mois de mars. Dès le 13 mars, des outils ont été mis en place pour assurer les cours à distance. Pour les étudiants en stage, les instituts ont pu réaffecter 80 à 100 % de leurs effectifs afin de venir en appui aux équipes. « L’organisation pro-active des directeurs d’instituts et de leurs équipes a permis la mobilisation massive des étudiants sur le terrain », félicite le Comité d’entente des formations infirmières et cadres (CEFIEC) dans un communiqué. Pourtant, même si nous faisons face à une situation exceptionnelle, le CEFIEC tient à le rappeler « Les étudiants gardent, pendant cette période, leur statut d’étudiante ». À ce titre, ils sont donc sous la responsabilité des instituts de formation. « Aussi, le CEFEIC, insiste pour que la sécurité des étudiants, le temps de travail et les missions confiées soient au regard de leur statut d’étudiant et de leurs compétences »,préviens le comité dans ce même communiqué.
Un cadrage national « nécessaire »
Alors que les ARS continuent de demander la mobilisation de tous, l’agence de la région Grand-Est, a annoncé une indemnisation de 1 400 €/mois pour les étudiants infirmiers et de 1 000 €/mois pour les étudiants aide-soignant. Cette annonce, saluée par le CEFEIC donne aussi à réfléchir sur l’équité des étudiants au niveau national. Dans ce contexte, le CEFEIC demande un « cadrage national », qui permettrait, en plus de garantir l’équité, de mettre en place « une organisation homogène à l’échelle nationale ». « Ce cadrage doit permettre de régulariser et d’homogénéiser les affectations de stage, mais également de clarifier la sémantique employée (stage validant, volontariat, vacation, réquisition…),précise le comité. Il s’agit à travers de cette demande, d’éviter les organisations isolées et régions dépendantes et d’assurer la sécurité des étudiants et in fine leur diplomation. »